Sondra London
Publié dans Journalistes, auteurs, criminologues
Auteur de plusieurs ouvrages sur le thème des tueurs en série, sa vie sentimentale croise à plusieurs reprises les chemins des criminels dont elle publie les écrits, notamment les tueurs en série Gérard Schaefer et Danny Harold Rolling.
Au cours des années 90, elle devient l'impresario de plusieurs serial killers célèbres, ce qui lui vaut les foudres de la justice à de maintes reprises.
Souvent invitée des talk-shows, ses déclarations provocantes lui valent d'être la cible de prédilection des associations de victimes de crimes violents, qui l'accusent de glorifier le meurtre à travers ses récits.
Née en Floride, elle a 16 ans lorsqu’elle croise son premier amour, Gerard Schaefer. Quelques mois plus tard, les deux fiancés se séparent, car Sondra le trouve “trop efféminé” et très bizarre dans ses goûts sexuels. Il veut la photographier pendant qu’elle va aux toilettes.
Bien plus tard, Gerard Schaefer devenu shérif-adjoint est accusé d’avoir assassiné 34 femmes dont il a disséminé les corps dans les marais de Floride. A son domicile, on découvre des écrits qui décrivent ses présumés crimes, ainsi que des objets et papiers ayant appartenus à des dizaines d’auto-stoppeuses disparues. Condamné à perpétuité, Schaefer purge sa peine dans le pénitencier de Starke où il a Ted Bundy et Ottis Toole comme voisins de cellule. C’est à ce moment-là que Sondra London contacte à nouveau son ex-fiancé.
Journaliste indépendante et chanteuse de cabaret à l’occasion, elle décide de publier les écrits insupportables du tueur sous la forme de fanzines. Media Queen devient sa marque de fabrique et Sondra continue d’éditer les textes et dessins de condamnés à mort. En 1993, une anthologie “Knockin’ on Joe - Voices from Death Row” rassemble un échantillon de ces écrits.