Il retire les parties génitales et les yeux de ses victimes, persuadé d’avoir été « photographié » par ces derniers. Andreï Romanovitch Tchikatilo éprouve un plaisir sexuel en se livrant à des actes de cannibalisme sur ses victimes.

Au terme d’une longue traque, il est arrêté en 1990, à l'âge de 54 ans, dans une URSS craignant d’être représentée aux yeux du monde comme un pays doté d’êtres humains déficients du point de vue physique et moral. Reconnu parmi les plus grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il reconnait 55 assassinats, mais faute de preuves, la justice n’en retient que 52 soit : 21 garçons et 14 fillettes âgés de 8 à 16 ans et 17 femmes adultes.

Dans le box des accusés, séparé par les barreaux d’une cage du reste de la salle, il coupe fréquemment les plaidoiries par des soufflements d'impatience ou des bribes de phrases incohérentes, suscitant l’indignation de la cour et des familles. Surnommé par les médias « Le monstre de Rostov », Andreï Romanovitch Tchikatilo est finalement condamné à mort le 15 octobre 1992, au terme d’un procès retentissant, pour les meurtres de 52 femmes, enfants et adolescents, commis entre 1978 et 1990, principalement dans la région de Rostov-sur-le-Don, actuelle Fédération de Russie. Il est exécuté d'une balle dans la nuque le 14 février 1994.