Anders Behring Breivik
Publié dans Serial Killers et autres
 « Il faut maintenant que j'achète légalement un fusil semi-automatique et un (pistolet) Glock », écrit-il en septembre 2010, deux armes pour lesquelles il a obtenu une licence, selon les médias norvégiens. »
À partir de mai 2011, son carnet de bord se précise : il tient un journal de ses préparatifs, de ses achats (surtout d'explosifs) et de ses déplacements. Au-dessus d'une liste de produits dont il a besoin pour fabriquer une bombe, il ironise : « Tout cela devrait être facile à acheter, sauf si on s'appelle Abdullah Rachid Mohammed… ».
Il établit une liste des pays à cibler en Europe, essentiellement liée à leur proportion d'habitants musulmans, la France en tête. « Une cible prioritaire est la réunion annuelle d'un parti socialiste- social-démocrate », écrit le Norvégien, qui mentionne également les « rassemblements de journalistes » ou les « festivals culturels », ainsi que les centrales nucléaires ou les bâtiments officiels. En résumé, il se considère comme le héraut d'une croisade visant trois objectifs: l'islam qui représente "la principale idéologie génocidaire" à ses yeux; le multiculturalisme qu'il qualifie de "drogue" qui aurait corrompu la culture chrétienne; et le marxisme qu'il se proposait de "décimer".
Ses références
Pour l'expert Mathieu Guidère, il représente un courant "néofondamentaliste chrétien", né en réaction aux attentats du 11 septembre 2001. Il invoque souvent les Templiers, dont le Washington Post retrace l'histoire. La presse britannique s'inquiète de son côté de possibles ramifications de cet "Ordre militaire et tribunal pénal européen - les chevaliers Templiers" au Royaume-Uni, à la suite d'une réunion à laquelle le Norvégien aurait assisté en 2002.