Luka Rocco Magnotta
Publié dans Serial Killers et autres
Il est ensuite inculpé de quatre chefs d’accusation, six chefs d’accusation pour possession de matériel volé, un chef d’accusation pour agression sexuelle et un autre pour fraude pour un montant de plus de 5 000 $. En 2007, des rumeurs laissent entendre qu'il fréquente la tueuse canadienne Karla Homolka, allégations qu'il nie catégoriquement dans une entrevue au Toronto Sun mais qui refont surface en 2012 lorsque la police le recherche.
Publication et controverses sur Internet
Magnotta est identifié comme étant l'individu qui poste une série de vidéos dans lesquelles il torture des chats. Ces vidéos le montre en train de délibérément faire suffoquer deux chatons dans un sac d'aspirateur et donnant à manger un chat vivant à un python. Après l'avoir identifié, des activistes pour les droits des animaux ont proposé d'offrir une récompense de 5 000 $ pour sa capture dans le but de le faire juger. Selon les bureaux du Scotland Yard, la vidéo du python aurait été prise lorsque Magnotta vivait à  Londres en 2011.
L. Magnotta, ou quelques uns des ses admirateurs, ont créé de nombreux profils sur des réseaux sociaux et sur des forums Internet à sa gloire le faisant passé à tort pour une célébrité. Tous ces profils louent à Magnotta une notoriété d'acteur pornographique. En mars 2012, plus de deux mois avant le meurtre de son compagnon Lin Jun, le nom de Magnotta a été associé à un profil de nécrophile et de tueur en série. Magnotta aurait également eu des liens avec des groupes du suprémacisme blanc ; le journal de Toronto Xtra! note deux utilisateurs du site Stormfront postant des messages de haine qu'aurait exprimé Magnotta à l'encontre des Chinois et des Juifs ainsi qu'envers les activistes des droits des animaux. L'un des membres de sa famille, sous couvert d'anonymat indique que L. Magnotta ne ferait que lancer des rumeurs le concernant dans le but de se faire arrêter. Un journaliste du Toronto Sun, Joe Warmington, qui s'est entretenu avec L. Magnotta au sujet des rumeurs de meurtre à l'endroit Karla Homolka en 2007, le décrit comme quelqu'un d'« effrayant ».