La gardienne de prison Doris Harper plaide coupable et est condamnée à 12 années de réclusion pour les avoir aidés à s'évader. Paul Frederick Runge écope quant à lui de 90 ans de prison. Ce n’est qu’en 2001 que des analyses ADN le relient aux meurtres de sept jeunes femmes et d'une fillette. Il est inculpé de ces charges au mois de juin de cette année-là. Afin de voir sa peine réduite, Doris Harper accepte de témoigner contre Paul Frederick Runge lors de son procès pour meurtres.

Il est reconnu coupable en janvier 2006 des meurtres de Gutierrez-Muniz et condamné à mort. Les procureurs le qualifient de « visage de la peine de mort », et expriment leur espoir que son cas puisse influencer l’opinion en faveur du moratoire de 2000 sur la peine de mort dans l'État de l’Illinois. Cependant, en 2011, la peine capitale est abolie sous le gouverneur Pat Quinn, entraînant l’annulation de la peine de mort de Paul Frederick Runge qui reste condamné à la prison à vie.

Plus tard en août 2011, Robert Berlin, le procureur de l'État du comté de DuPage, décide d'abandonner les accusations contre Paul Frederick Runge concernant les sœurs Pasanbegovic, affirmant que c’est une perte de temps, car il a déjà été condamné à la peine la plus élevée de l’État.

 

Source :

InfoSoir. Wikipédia.