Ramirez se mit à courir dans le dédales de rues pour éviter de se faire prendre. C’était un jour férié et les résidents du quartier se promenaient en profitant du soleil. Ceux qui virent Richard Ramirez tournèrent dans sa direction en le pointant du doigt et en hurlant. Des passants avertirent des policiers en patrouille, d’autres appelèrent directement le central. Des dizaines de voitures de police convergèrent vers le quartier où Ramirez tentait de fuir. Les habitants avaient cerné le quartier bien avant la police.

Paniqué, haletant, Ramirez frappa à une porte et implora qu'on viennent lui ouvrir afin de l’aider, en vain. Ramirez se remit à courir. Il tenta d’entrer de force dans une voiture conduite par une femme mais le passager, époux de la conductrice, le frappa violemment. Puis quatre hommes, Manuel De La Torre, Jose, Jaime et Julio Burgoin, se jetèrent sur lui.

Ramirez ne dut la vie sauve qu’aux policiers qui arrivèrent au même moment, car la foule était prête à le lyncher.

Tremblant, abasourdi, il fut relevé par les hommes en uniforme. En larmes, il bredouilla : « Sauvez-moi, je vous en prie. Merci mon Dieu, vous êtes là ! C’est moi, je suis le type que vous cherchez. Sauvez-moi avant qu’ils ne me tuent. »

Enfin arrêté, Richard Ramirez allait faire l'objet d'un procès rocambolesque aussi médiatique que spectaculaire.