Le procès

Le procès de Richard Ramirez  le 29 janvier 1989.
La salle était pleine de journalistes et les caméras de télévision avaient été autorisées à filmer certaines parties du procès. Au premier rang, du côté de l’accusation, se tenaient les victimes, les familles des victimes et les policiers qui avaient participé à l’enquête.

La famille Ramirez se tenait derrière lui, ainsi que plusieurs jeunes femmes inconscientes et fascinées par le personnage, un véritable "fan club". Ses avocats l’avaient habillé d’un costume classique et l’avaient fait coiffer. Il portait des lunettes noires et avait l'allure d'une rock star.

165 témoins se présentèrent à la cour, la plupart avec des témoignages terribles contre Ramirez, qu’ils reconnurent les uns après les autres.
Ramirez se conduisit de manière très désinvolte et se montra : arrogant, cynique, riant durant les témoignages. Il montra encore le pentagramme sur sa main aux journalistes.

Il se retournait pour regarder ses "fans", des jeunes femmes littéralement hypnotisées qui passaient leurs journées au tribunal. Il leur faisait de petits signes et des sourires.
Une fois, alors que l’accusation décrivait ses crimes, il mit ses index sur sa tête comme des cornes et entonna : « Mauvais... Mauvais... Mauvais... »