Moins d’un an plus tard, Richard Ramirez frappa à nouveau. Le 17 mars 1985, peu avant minuit, Maria Hernandez gara sa voiture dans le garage de son immeuble, juste en dehors de Los Angeles. Lorsqu’elle sortit de son véhicule, l’homme, qui attendait derrière un pilier, la visa avec son arme. Elle le supplia de ne pas tirer mais il ne l’écouta pas. Il lui tira dessus puis, pensant qu’elle était morte, l'enjamba pour entrer dans sa voiture. Maria Hernandez avait eu beaucoup de chance, dans son malheur, car la balle avait ricoché sur les clés qu’elle tenait à la main, la blessant simplement aux doigts.

Le tueur s’en alla et Maria Hernandez repris ses esprits pour se précipiter vers son appartement. Là, elle découvrit sa colocataire, Dayle Okazaki, 33 ans, dans une marre de sang. Le tueur l’avait abattue d’une balle dans la tête, à bout touchant. Et il avait disparu.
Hernandez, sous le choc, ne fut pas capable de donner une description très précise du tueur. Il était grand, très brun, maigre et "peut-être" Hispanique.

La même année Richard commit son troisième meurtre. En fait, il attendit à peine une heure. Ramirez croisa sur sa route une étudiante Taïwanaise, Tsai-Lian Yu, dans sa Chevrolet sur la North Alhambra Avenue, près du parc Monterey, arrêtée à un feu. Avant qu’elle ait eu le temps de réagir, Richard ouvrit la porte, la saisit et la traîna sur le trottoir en l’insultant, puis lui tira une balle dans la tête.

Les policiers commencèrent à comprendre que ces meurtres étaient peut-être reliés entre eux. Des témoins qui avaient assisté au meurtre de Tsai-Lian Yu expliquèrent que le tueur était grand, très brun, maigre et "peut-être" Hispanique. Une description qui correspondait malheureusement à des milliers d’hommes de Los Angeles.