Dix jours plus tard, le tueur frappa de nouveau. Il pénétra dans l’habitation d’un couple, Vincent et Maxine Zazzara. Le tueur abattit Vincent d’une balle dans la tête et tabassa Maxine au point de la défigurer. Il la poignarda au cou, au visage, au cœur, à l’abdomen et au pubis. Avec son couteau, il s’attaqua également à ses yeux, qu’il emporta avec lui...

Le lendemain matin, leur fils découvrit le massacre et appela la police.
Les enquêteurs trouvèrent des traces de pas, des "tennis", dans la cuisine et sur le parterre de fleurs, indiquant par où le tueur était entré. Cette fois-ci, il n’y avait eu aucun témoin, mais un mode opératoire commençait à apparaître. Bien que ne possédant pas de preuves formelles, les policiers songèrent que le même homme avait assassiné Vincow, Okazaki, Yu et les Zazzara. Le tueur devenait de plus en plus audacieux et brutal.
Des policiers investirent les quartiers où le tueur avait frappé, interrogeant les étrangers, arrêtant les promeneurs tard le soir et cherchant des témoins. Ce qui n’apporta malheureusement pas grand chose.

Le 14 mai 1984, le tueur entra dans la maison d’un autre couple, Harold et Jean Wu, 66 et 63 ans, toujours par la fenêtre. Il tua Harold d'une balle en pleine tête, puis frappa Jean, qui était handicapée, au visage. Il lui ordonna de lui donner son argent mais elle assura qu’elle n’en avait pas. Il lui attacha les mains dans le dos et la coucha sur le corps de son époux plus mort que vif. Il saccagea la maison à la recherche d’argent mais il ne trouva rien. Il revint dans la chambre et viola brutalement Jean Wu. Souriant, moqueur, il lui laissant la vie sauve et s'en alla.
Mme Wu, en état de choc, expliqua aux enquêteurs que le meurtrier était grand, maigre, très brun et Hispanique. Une description qu’ils connaissaient déjà...