Durant les six semaines qui suivirent, la région de Los Angeles connut une autre série de crimes brutaux et la ville fut plongée dans la panique. Un fort climat de paranoïa se faisait sentir et de nombreux accident eurent lieu. Des cas de pères de familles, pensant à un cambrioleur, qui tuaient par inadvertance leurs enfants ou leur femmes qui s'étaient relevés durant la nuit pour boire du lait dans le frigo. Comme le tueur s’en prenait aussi bien aux hommes qu’aux femmes, aux jeunes qu’aux vieux, aux blancs qu’aux orientaux, personnes ne se sentaient en sécurité et les gens se barricadaient chez eux. Le tueur n’exprimait aucune préférence culturelle, aucun âge, aucune couleur de peau, de sexe ou même une zone géographique : ses meurtres avaient eut lieu dans un périmètre de 60km autour du centre de Los Angeles. Il tuait parce que l’opportunité se présentait mais s'attaquait principalement aux maisons cossues des beaux quartiers aisés.

Les crimes de Richard Ramirez continuèrent... Encore et encore, toujours plus violent, toujours plus barbare, en proie à une frénésie meurtrière de plus en plus soutenue.

Le 27 juin, Patty Higgins, 32 ans, fut assassinée chez elle, à Arcadia. Le tueur lui coupa la gorge. Le 2 juillet, ce fut Mary Louise Cannon, 75 ans, qui fut égorgée et battue chez elle. Quelques jours plus tard, Diedre Palmer, 16 ans, survécu à l’agression du tueur, qui la battit avec un tuyau en acier. Le 7 juillet, Joyce Lucille Nelson, 61 ans, fut battue à mort dans sa maison de Monterey Park. Le tueur la mutila. Le même soir, le tueur s’en prit également à Linda Fortuna, 63 ans, toujours à Monterey Park, qui fut agressée sexuellement et cambriolée mais que le tueur abandonna sans la tuer. Le 20 juillet, Maxson et Lela Kneiding, 66 et 64 ans, furent attaqués dans leur lit alors qu’ils dormaient, dans leur maison de Glendale. Le tueur leur tira dans la tête et les mutila, décapitant presque Maxson Kneiding.Â