L’alliance de la corruption du réel et de la malhonnêteté intellectuelle pour le profit et la notoriété, mais aussi pour se fuir ou à défaut, se remplir. C’est donc toujours et encore la même histoire qui se répète. L’extrême mise en avant d’un seul homme devrait toujours faire réfléchir ceux qui l’ont en face d’eux, plutôt que de l’admirer aveuglément. Mais le mirage est souvent trop puissant, trop séduisant. L’humain aime cette facilité parce que réfléchir par soi-même, c’est compliqué et fatiguant.

Seul le noyau dur des fans irréductibles de Stéphane Bourgoin, sans oublier les gens de mauvaise foi, les ignorants et les naïfs, continueront de nier l’évidence. Beaucoup parmi eux, en « public miroir » incontournable du mensonge érigé en vérité, adopteront une posture conspirationniste.

Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français, disait :

« Les foules n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »

J’espère que Stéphane Bourgoin ne s’emmurera pas pour autant avec eux, mais j’en doute fortement au vu de ses dernières publications sur Instagram qu’il a fini par toutes supprimer pour les remplacer tour à tour par des images naïves de chat, de mème Star Wars et de fleurs. Il s’y dédouanait, proférait de brèves et fausses excuses, remodifiait encore et encore ses versions avec des éléments brouillons et invérifiables.