En parallèle, il continuait de bloquer et de faire disparaître tous ceux qui lui demandaient des explications, même sur un ton courtois. Par ces actions confuses visant probablement à éviter, par l’énergie du désespoir, un possible effondrement psychologique, lui-même compromettait le droit au pardon qu’il réclamait.

«Stéphane Bourgoin dans l’article de Paris Match n° 3705 du 7 au 13 mai 2020 où il fait sa mea-culpa : Parfois, je me fais des films dans ma tête. J’ai toujours voulu qu’on m’aime. »

D’accord, très bien, mais à quel prix ? Celui de léguer une œuvre malhonnête, corrompue, et de laisser une empreinte d’escroc après son passage ? Quelle finalité tout de même, après plus de trente ouvrages, des dizaines de collaborations, etc.

L’état mental pathologique d’un homme est toujours à déplorer, seul celui-ci doit générer en nous de l’empathie, mais notre compassion, elle, ne doit aller que vers ceux et celles qui en ont été victimes. C’est avant tout vers toutes ces personnes que nos pensées doivent se tourner en premier lieu. Le soin du malade est quant à lui à la charge des professionnels de la santé mentale.