Les Gueules cassées de 1914-1918
Publié dans Chroniques, écrits
La violence des combats aggravée par l'usage intense d'armes nouvelles telles les gaz de combat provoqua chez nombre de survivants des séquelles psychologiques parfois irréversibles et impressionnantes.
Ce phénomène, plus tard dénommé syndrome de stress post-traumatique, se manifestait de diverses manières :
- Tremblements incessants, pouvant aller jusqu'à l'impossibilité du sujet de se tenir en position debout (appelés « les trembleurs ») ;
- Crises de terreur à l'évocation d'un fait ou la vue d'un objet rappelant la vie au front ;
- Hallucinations, folie.
Les phrases qui suivent sont les ultimes témoignages que nous adressent les derniers survivants de la Guerre 14-18.
<< Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sang ne font plus qu'un >> [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ].
<<La guerre ne sert qu'à faire mourir les hommes et enrichir les marchands de canons>> [ Léon Weil, France, Le Parisien éd. Essonne du 11 nov. 2005 ].
<<Je ne vois pas pourquoi j'aurais une médaille, alors que les camarades qui sont restés là -bas n'ont même pas eu droit à une croix en bois>>. [ Louis de Cazenave, France, La Montagne éd. de Hte-Loire du 10 nov. 2005 ]