Il y assume ses perversions et ses déviances, décrit des faits qui donneront sans doute la nausée à plus d’un, mais en filigrane, les plus avertis y décrypteront l’apprentissage de son humanité à travers ses blessures et ses erreurs, parfois irréparables.

Certains jugeront les propos de l’auteur empreints d’arrogance et diront qu’il ne peut être qu’une personnalité éminemment narcissique. Et pourquoi pas ? Après tout, combien se font passer pour humbles, alors qu’il n’en est rien et que tout en eux dénote un ego surdimensionné ? D’autres, en revanche, comprendront que cette posture est une arme dans un monde où la loi du plus fort opère à chaque instant. L’implacable darwinisme social n’épargne personne. Se positionner en adversaire, voire en prédateur, d’autant plus quand nombre de gens vous détestent pour ce que vous êtes et veulent votre perte, est une alternative comme une autre pour braver la vindicte populaire. L’essentiel, c’est de survivre. Nicolas Claux se fiche de votre amour ou de votre haine. Ce qui est sûr pour lui, c’est que le monde est plein d’ennemis. Il sait que son autobiographie va donner du grain à moudre à ses détracteurs et s’en réjouit d’avance. Quoi qu’il arrive, ils lui donneront toujours raison parce que la célèbre devise de Caligula « Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent » est aussi la sienne.

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