La scène est surréaliste, nerveuse et rapide, elle contraste avec le calme déconcertant des victimes qui sont sans doute droguées pour être si dociles. A la fin de la vidéo, celles qui étaient encore il y a moins de cinq minutes des femmes sont désormais devenues des membres éparts, des troncs gisants et des têtes sanglantes poussées du pied dans un flot d’insultes par leurs bourreaux.

Les cartels Mexicains pratiquent aussi des mutilations très extrêmes telles que l’écorchage pure et simple de la tête de leurs victimes, jouent avec leurs peaux, leurs organes génitaux et organisent des mises en scènes macabres et grotesques. A la fin, c’est rarement un corps entier qui résulte de cette débauche de sadisme mais plutôt une sorte de sculpture de chair… A vocation totémique sans doute. Ces corps deviennent des messages écrits dans la chair… La chair est le message ! Oui, comme le dit si bien le tueur en série Ian Brady: « Le meilleur média est l’homme, le reste n’a pas assez de substance ».