Les USA ont une culture de la violence ancienne et profondément enracinée depuis l’arrivée des premiers colons… Puis tard, la conquête de l’Ouest avec le massacre des indiens. En ce temps-là, l’Amérique était une vaste terre sauvage dans laquelle il fallait parfois être sans foi ni loi pour y survivre.

 

II:

Sadique Master : Les exactions de certains serials killers ont influencé bon nombre de chefs-d’oeuvre du genre; Ed Gein = Massacre à la tronçoneuse/Psychose, Andrei Chikatilo = Evil Enko/Citizen X, le tueur du Zodiac = Zodiac (de Finsher), Werner Kniesek = Schizophrenia, le tueur de l’ombre (aka Angst). Henry Lee lucas et Otis Toole = Henry portrait d’un serial killer.
Dans un cinéma plus underground l’histoire d’Armin Meiwes (Le cannibale de Rotemburg) a même trés fidèlement influencé l’excellent « Cannibal » de Marian Dora.
Alors, si ces tueurs n’avaient pas existé, ces films auraient-ils été un jour réalisé ? Est-ce que le vrai cinéma déviant aurait la même authenticité, le même réalisme ?
Concrètement, quel impact culturel les serials killers ont-ils eu et ont-ils sur le cinéma horrifique/déviant/transgressif/extrême/subversif ? 

 

Nicolas : En tant qu’auteurs, les scénaristes cherchent des mécanismes narratifs parfaitement huilés, pour maintenir une tension dramatique. Comme je l’ai dit plus haut, les histoires de tueurs en série, même les plus « banales » (tueurs de prostituées, par exemple) offrent cela sur un plateau.