David : Il est clair qu’une société qui ferait constamment l’apologie du meurtre dans tous les médias mis à sa portée contribuerait à créer un climat ambiant propice à une banalisation de la violence. C’est déjà plus ou moins le cas. Attention, je ne dis pas que les films violents poussent au meurtre; Les gens équilibrés les prennent pour ce qu’ils sont, une catharsis et un divertissement. C’est même plutôt sain. Il faut bien évacuer d’une manière ou d’une autre ses tensions. Je dis simplement que quand on ne s’abreuve que de films violents, l’effet peut s’inverser et au lieu d’évacuer, on accumule au contraire un potentiel fantasmatique morbide

 

IV: 

Sadique Master : Certains films semblent marquer de manière indélébile certains tueurs, je pense précisément à L’exorciste 3 qui pour de curieuses raisons fait l’objet d’étranges fixations.
Jeffrey Dahmer (le cannibale de Milwaukee) était totalement obsédé par ce film. Et parallèlement à cela, Danny Rolling ( L’éventreur de Gainesville) confia que ses meurtres furent inspirés par son mauvais cotê qu’il nommait « Gemini ».
Or, dans l’exorciste 3, nous relatons l’histoire d’un tueur en série schizophréne (comme Rolling) disant recevoir ses ordres d’un certain « Gemini » (démon de la mythologie sumérienne).
En sachant que les deux tueurs ne se sont jamais rencontrés, serait-ce une hystérie partagée…?
Il faut bien avouer qu’un mystère plane sur ceci…